La mobilité au défi de la santé

La métaphore du corps bien irrigué a longtemps servi de modèle pour l’équipement du territoire en grandes infrastructures de transport. Elle reste mobilisée aujourd’hui pour revendiquer tel ou tel prolongement de ligne de TGV ou d’autoroute. Mais si la santé d’un territoire passe par une bonne desserte, celle des individus paraît désormais menacée par une mobilité automobile, cause de pollutions et de sédentarité.

Ces débats autour de la mobilité seront envisagés à partir du cas de Rennes, en tenant compte des spécificités de cette métropole dynamique, jeune, à la vie associative intense et à la politique urbaine « participative  ». La municipalité et l’intercommunalité ont montré au fil des ans un intérêt tout particulier pour la question de déplacements, avec la construction d’un métro automatique lourd (Val) mis en service en 2001 complété bientôt d’une deuxième ligne, l’accent mis sur les mobilités actives, et le débat actuel sur la rocade. Par ailleurs, l’arrivée du TGV fait évoluer l’inscription dans l’espace national de Rennes, et plus largement de toute la Bretagne.