Les réseaux de communication matériels et immatériels, les systèmes de mobilité, les grandes plateformes portuaires et aéroportuaires, les bases logistiques, les établissements scientifiques et les grands équipements structurants, que l’on regroupe sous le thème générique des « infrastructures », participent de la croissance économique, de l’attractivité et de la compétitivité des territoires dans des proportions souvent sous estimées par les économistes.
Pourtant, les infrastructures font l’objet d’une triple incertitude, qui sera le fil rouge du programme 2010 de l’Ihédate :
– une incertitude sur l’actualité même de la notion : à l’heure où l’on ne parle que de services, les infrastructures ont-elles encore une pertinence ?
– une incertitude sur leur impact environnemental et leur acceptabilité sociale : peut-on encore mettre en œuvre des infrastructures ?
– une incertitude sur leur efficience : l’investissement dans les infrastructures peut-il être rentable ?