Le Réseau français des Villes-Santé de l’OMS soutient et accompagne les collectivités locales dans leur réflexion sur la conception d’une ville où les populations peuvent vivre en bonne santé. Les villes sont d’autant plus légitimes à agir sur la santé qu’elles ont un lien de proximité et une légitimité démocratique forte auprès des populations. Elles sont à même de promouvoir un urbanisme favorable à la santé, couplé avec une approche sociale, orientée vers la réduction des inégalités sociales de santé.
La ville de Rennes intègre ce cadre de compréhension globale dans le millefeuille administratif et juridique - plan de protection de l’atmosphère, plan climat-air-énergie territorial, projet régional de santé et projet régional de santé-environnement, plan local d’urbanisme, plan de déplacement urbain, etc. - tout en s’attachant à construire de nouveaux indicateurs permettant une observation infra-communale de la santé des habitants et l’évaluation des politiques publiques.
Charlotte Marchandise rappelle que l’OMS (Organisation mondiale de la santé) commence à parler systématiquement de « santé et bien-être », tous deux liés à un grand nombre de facteurs. Le système de soins influe sur 10 à 20% de la santé d’une population : le reste, ce sont des facteurs biologiques et génétiques, mais aussi l’environnement physique, social et économique.