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Quelle politique de l’habitat en territoire détendu et désindustrialisé : le cas de la métropole de Saint-Etienne
Mener une politique du logement en territoire détendu et désindustrialisé
La situation du marché immobilier est un bon baromètre de la santé économique d’un territoire. Saint-Étienne est la métropole française dans laquelle les logements anciens sont les moins chers et le taux de vacance le plus élevé. Si les acquéreurs se réjouissent des prix bas, les élus, eux, les déplorent car ils sont généralement synonymes de déclin. L’abondance du parc vacant et les friches industrielles peuvent constituer une ressource à reconquérir, les taux d’artificialisation des sols sont inférieurs à la moyenne, même dans le périurbain, l’accès aux HLM y est plus fluide que dans des villes de même taille. Mais la dynamique de construction est très faible et la part de logements dégradés importante.
Quelle politique du logement dérouler dans ces conditions, et avec quels objectifs ? La ville dispose d’outils, un établissement public d’aménagement, une direction de l’habitat mobilisée de longue date, un patrimoine ancien. Mais elle peine à attirer des promoteurs et ne parvient pas à produire les logements qu’attendent ses habitants.