Cette session mettra le projecteur sur les zones peu denses, dans leur grande diversité et dans les différentes échelles qu’elles engagent (comprenant l’accès aux cœurs des agglomérations). La crise sociale des derniers mois a alerté sur la situation des territoires où une urbanisation trop lâche et dispersée a créé une dépendance (multi)automobile de plus en plus coûteuse pour les ménages. Le potentiel des solutions alternatives à la voiture individuelle dans ces zones, qu’il s’agisse de transports collectifs, de modes actifs de déplacement ou de transports partagés sera examiné. On soulignera l’absence de solutions-miracles et la nécessité de réfléchir spécifiquement aux diverses configurations locales, ainsi qu’à l’articulation des politiques de mobilité avec l’ensemble des politiques d’aménagement.
La session sera l’occasion de sortir de la guerre idéologique entre l’automobile, chargée de tous les maux, et les solutions collectives, parées de toutes les vertus. Une séquence sera consacrée à l’avenir de l’auto, du point de vue technologique (autonomie, connectivité, électrification) mais aussi et surtout du point de vue des nouveaux modèles économiques privilégiant l’usage sur la possession, envisagés et expérimentés par les acteurs de la filière automobile, dans leur confrontation avec les GAFAM.