Anaïs Rocci est sociologue. Elle a réalisé une thèse de doctorat en sciences sociales sur les freins et leviers au changement de comportement de mobilité vers une réduction de l’usage individuel de la voiture, soutenue en 2007 (université Paris-Descartes, Sorbonne). Elle travaille depuis sur l’analyse des changements de comportements et notamment sur des dispositifs permettant d’accompagner les changements. Après avoir passé 5 ans dans la recherche au sein du Laboratoire dynamiques économiques et sociales des transports de l’IFSTTAR (université Gustave Eiffel), elle a poursuivi son parcours au sein du Bureau d’études 6-t, spécialisé dans l’étude des pratiques de mobilité, des modes de vie et des usages des territoires. En 2018, elle a rejoint l’ADEME, au sein de la direction exécutive prospective et recherche, pour piloter des études et recherches en sciences humaines et sociales, ainsi que des baromètres d’opinion.
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Territoires et mobilités 2024Session 128 mars 2024Peut-on vraiment faire évoluer notre rapport à la voiture ? L’enjeu des représentations et des freins au changement de comportementPour faire face aux enjeux environnementaux et climatiques, les seules promesses technologiques ne suffiront pas ; des transformations dans nos modes vie sont nécessaires. Malgré la prise de conscience de l’urgence climatique par les Français, on constate une certaine inertie dans les pratiques individuelles, et particulièrement dans le champ de la mobilité. Comment expliquer les freins au changement et sur quels leviers s’appuyer pour accompagner ces évolutions ? De multiples freins existent : l’habitude, les compétences ou le rapport que l’on a à la voiture… Les marges de manœuvre individuelles sont conditionnées par l’environnement social, matériel, économique dans lequel elles s’inscrivent. Des transformations systémiques sont donc nécessaires.
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Peut-on vraiment faire évoluer notre rapport à la voiture - Anaïs Rocci
