Dunkerque est le produit du volontarisme aménagiste de l’après-guerre, par la conjonction d’investissements publics, notamment portuaires et d’implantations de grandes entreprises publics (dont Usinor). Pendant des années, la ville pouvait paraître pilotée par le centre. Les réductions d’effectifs industriels et les difficultés sociales persistantes ont conduit les acteurs politiques, économiques et sociaux à réinvestir la ville. Comment cette transformation s’est-elle opérée ? Quel en est le résultat aujourd’hui ?
Jean-François Vereecke est docteur en économie, urbaniste et artiste plasticien. Il est directeur adjoint de l’agence d’urbanisme et de développement de la région Flandre-Dunkerque (Agur). Il est également directeur de l’observation et de la prospective. Dans ce cadre, il a piloté et coédité de nombreuses publications pluridisciplinaires sur le développement territorial.
Au cours des années 2000, il crée la Toile industrielle® et conçoit une solution opérationnelle utilisant la systémique pour aider à la décision dans différents domaines du développement local. Il travaille directement avec des industriels, des élus, des techniciens, des enseignants, des chercheurs, etc. afin de créer des passerelles entre tous ces mondes et de bénéficier des effets de la symbiose.
Artiste et administrateur du Fond régional d’art contemporain des Hauts-de-France, il mobilise ces expériences de manière sensible pour en proposer une traduction artistique et les exposer dans des galeries et des foires dans différents pays.