Agence d’urbanisme et de développement de Clermont Métropole
Stéphane Cordobes est directeur général l’agence d’urbanisme et de développement de Clermont Métropole, après avoir conduit les activités de prospective, d’étude et de recherche de la DATAR et du CGET, puis animé des dispositifs de recherche-action et de formation pour l’ANCT et l’Ecole urbaine de Lyon. Géographe, philosophe et photographe, ses travaux portent sur les territoires du monde anthropocène et leur réorientation écologique, en particulier sur leurs dimensions sensible et culturelle. Plusieurs sont consultables sur son site internet : https://cordobes.fr/
Cycle annuel 2024Session 119 janvier 2024Réorienter l’aménagement des territoires dans l’anthropocène Renoncement ou décroissance ne relèvent pas que de mots d’ordre idéologiques clivants ou d’alternatives politiques urgentes à mettre en œuvre pour faire face au changement global. Ce sont aussi les signes d’une profonde réorientation en cours qui bouscule nos modes de cohabitation terrestre dans toutes leurs dimensions - spatiale, temporelle, relationnelle, cognitive, sensible… - et donc nos manières d’aménager nos territoires de vie. Une situation troublante, voire vertigineuse, qui oblige à se doter de nouveaux repères pour tenter d’éviter les effets de sidération et de paralysie.
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Du trouble à la recomposition culturelle de l’aménagement - Stéphane Cordobès
Cycle annuel 202220 janvier 2023Dialogue à partir d’un texte de Bruno Latour, Pour une école des arts politiques, manifeste compositionnisteLes travaux récents de Bruno Latour ont marqué de leur empreinte le débat sur la réorientation écologique. A la légitimité internationale du chercheur s’est ajoutée, dans les dernières années de sa vie, la reconnaissance publique du penseur et de sa force d’interrogation et d’interpellation. Parmi les innombrables projets de Bruno Latour figure une expérience pédagogique profondément originale mise en œuvre avec une équipe transdisciplinaire à Science po Paris : L’École des Arts politiques surnommée SPEAP. De quoi était-il question dans cette école ? D’apprendre autrement, par la puissance de l’enquête ; de préparer les étudiants à la réorientation écologique en se formant à faire de la politique “autrement” sans se soucier des barrières disciplinaires, en transgressant même leurs codes. C’est de cet art, de ces arts mêmes, bien distincts de la science instituée, que nous débattrons.
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Cycle annuel 202219 janvier 2023Anthropocène : du changement d’époque géologique à l’épreuve territoriale, culturelle et éducative Quels que soient nos convictions, nos sensibilités, le crédit que l’on porte au changement global, acceptons le temps d’une session de l’Ihédate l’hypothèse selon laquelle l’anthropocène n’est pas qu’un changement d’époque géologique qui fait encore l’objet de débats scientifiques, mais un changement beaucoup plus profond, qui va du géologique au psychologique en passant par le culturel et l’anthropologique. Acceptons l’idée que le défi de la réorientation écologique nous invite ni plus ni moins qu’à changer de monde, qu’à inventer un Nouveau Monde dans lequel nous pourrons, en tant qu’espèce, continuer à habiter. Comment apprend-on à changer notre rapport à nos milieux, à co-habiter avec ceux et ce qui composent nos lieux de vie, à« refaire territoire » pour subsister dans l’anthropocène ?
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Cycle annuel 202017 janvier 2020Comment atterrir ?Dans un essai récent, Bruno Latour souligne la nécessité pour les humains d’atterrir s’ils ne veulent pas définitivement compromettre leur existence future. Atterrir, c’est à la fois se réorienter dans la pensée et inventer des nouvelles manières de faire territoire et de cohabiter dans ce monde qui peu à peu succède à la modernité. Alors que les Etats peinent à s’entendre pour conduire sérieusement la transition écologique, que les entreprises et leurs clients peinent à transformer leur façon de produire et de consommer, les territoires sont de plus en plus attendus et apparaissent comme le recours ultime pour relever l’enjeu de l’entrée dans le monde anthropocène. Comment faire pour honorer ce rendez-vous ? Quelle politique d’aménagement concevoir et mettre en place ? Quelle ingénierie prospective déployer pour relever cet enjeu ? Ébauche de pistes de réflexion et de débat pour édifier ces territoires à venir.
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Cycle 201811 janvier 2018Ihedate 28 rue Joubert– Paris 9e
Salle de réunion, rez-de-chaussée
Faut-il sauver l’aménagement du territoire ?L’Ihédate et l’association des anciens auditeurs de l’Ihédate vous convient à un débat avec Stéphane Cordobès, responsable des activités prospective stratégique et d’étude du CGET et enseignant en prospective au CNAM, autour du thème« Faut-il sauver l’aménagement du territoire ? »
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Cycle annuel 2024Session 1Trajectoires actuelles et images du futur : le grand écart ?18-19 janvier 2024ParisToute transformation d’envergure suppose au préalable de comprendre où nous en sommes, quels futurs probables se profilent et leur écart par rapport aux futurs souhaitables. Où nous mènent les tendances socio-économiques actuelles et jusqu’où les vulnérabilités écologiques risquent-elles d’affecter demain l’habitabilité des territoires ? Comment scénariser la diversité des trajectoires de transition ? Quelles sont leurs implications territoriales ? Quelle est leur acceptabilité sociale et comment débattre démocratiquement des grands choix structurants sans esquiver les controverses ? Enfin, parce que la raison seule ne suffit pas à transformer les consciences et les comportements, comment éveiller les émotions et les imaginaires ?
avec
Gregory Bernard, Stéphane Cordobes, Eloi Laurent, David Marchal, Sandra Moatti, Alexandre Monnin, Magali Reghezza-Zitt, Nicolas Rio, Laure Schmieder, Magali Talandier, Christophe Vandepoortaele, Martin VanierAccès restreint 🔒
Cycle annuel 2022Session 7Quelle éducation territoriale à l’heure de l’anthropocène ?19-20 janvier 2023ParisL’hypothèse anthropocène s’impose chaque jour davantage. On admet maintenant que nous sommes entrés dans une nouvelle période géologique, que ce changement global résulte de l’activité humaine et que sans réorientation écologique de nos modes de production et de vie, la perpétuation de notre espèce et d’une partie conséquente du vivant pourrait être menacée. Il est par contre plus difficile de mesurer, voire d’entendre, l’ampleur de la transformation à opérer : on sait qu’elle sera politique, économique, scientifique, technique, environnementale… Accepter sa dimension anthropologique et culturelle s’avère autrement délicat, car il ne s’agirait plus alors de seulement engager quelques transitions pour amender le projet moderne mais, beaucoup plus profondément, de changer notre rapport à nos milieux de vie, d’inventer un nouveau régime d’habitation terrestre, en un mot d’apprendre à faire territoire autrement. Comment ce défi est-il aujourd’hui appréhendé dans l’enseignement, dans les entreprises et collectivités, dans les territoires ? Comment se former pour surmonter cette épreuve ? Quelle éducation se donner ? Voilà le débat que nous vous proposons d’ouvrir lors cette dernière session thématique du cycle 2022.
avec
Luc Abbadie, Frédérique Aït-Touati, Ange Ansour, Jean-François Caron, Jean-Damien Colombeau, Stéphane Cordobes, Maud Le floc’h, Mélina Longpré, Sandra Moatti, Anne Mollet, Xavier Perrin, Stéphane VincentAccès restreint 🔒
