GIEC
François Gemennespécialiste des questions de géopolitique de l’environnement et des migrations est chercheur qualifié du FNRS à l’Université de Liège (Belgique), où il dirige l’Observatoire Hugo. Il est auteur principal pour le GIEC, et enseigne également les politiques du climat et les migrations internationales dans plusieurs universités, notamment à Sciences Po Paris et à la Sorbonne. Il est par ailleurs le co-directeur (avec Julia Tasse) de l’Observatoire Défense et Climat du ministère des Armées (France), établi à l’IRIS.
Il a publié ses travaux dans de nombreuses revues, dont Science et Global Environmental Change, et est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « L’écologie n’est pas un consensus » (Fayard 2022), « On a tous un ami noir » (Fayard 2020), « Géopolitique du climat » (Armand Colin, 2009 et 2015), ainsi que deux atlas : un Atlas des Migrations Environnementales avec D. Ionesco et D. Mokhnacheva (Presses de Sciences Po et Routledge 2016) et un Atlas de l’Anthropocène, avec A. Rankovic et l’Atelier de Cartographie de Sciences Po (Presses de Sciences Po 2019).
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Conférence(s) 🔒
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Territoires et mobilités 2024 Session 2 24 avril 2024 Conversation avec François Gemenne sur le rôle des acteurs privés (et des lobbies) ? La décarbonation de la route engage des choix économiques majeurs (et controversés). Le pari de “l’Alliance pour la décarbonation de la route”, lancée en décembre 2023, consiste à regrouper une variété d’acteurs pour accélérer le mouvement : des universitaires, des experts, des collectivités territoriales, des associations et des opérateurs publics, associés à des gestionnaires privés, des constructeurs automobiles, des transporteurs, des fédérations professionnelles, des syndicats, des groupes d’ingénierie, des assureurs et des start-ups. Quelle est la vertu coordinatrice d’une plate-forme de ce type ? Quelle juste place donner aux acteurs privés dans la construction de la feuille de route ? Au-delà d’une ambition partagée, quelle capacité de suivi dans la mise en œuvre ? Accès restreint 🔒
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Cycle annuel 2021 14 janvier 2021 Cartographie des risques à l’âge de l’anthropocène Changement climatique, érosion de la biodiversité, pollution atmosphérique, détérioration des sols, catastrophes naturelles, accidents industriels, crises sanitaires… Les crises écologiques sont multiformes. Elles sont aussi profondément liées les unes aux autres : elles s’influencent mutuellement et relèvent toutes d’une même transformation - la rupture d’un équilibre fondamental entre la planète et les hommes qui l’habitent. Cette rupture porte un nom : l’Anthropocène. Elle nous impose de concevoir une géo-politique, où la Terre soit pensée comme un sujet de politiques et non plus comme la simple de toile de fond des affaires humaines. Accès restreint 🔒